dimanche 28 avril 2013

NOUVELLE VENUE........

........ dans mon coin plantes.....


Les places commencent à se faire rares, mais les orchidées sont si belles!

mardi 23 avril 2013

CARTE POSTALE

Je n'ai pas trop de temps à consacrer aux blogs en ce moment, mais je voulais vous montrer la jolie carte postale que j'ai reçu ce matin de Miss Mary, les beaux monuments de notre capitale..... Merci Miss Mary, ta gentille attention m'a fait un grand plaisir!


mercredi 17 avril 2013

VERNEGUES (13)

Ce 16 avril, il faisait un temps superbe, les températures frôlaient les 25°, tout était réuni pour faire une belle balade en compagnie de Livio. Nous voilà donc partis pour Vernègues!
Occupé depuis l'époque néolithique (5000 à 2000 av. JC), la naissance de Vernègues débute véritablement au 8ème siècle, où, d'après d'anciennes chartes, 2 fortifications se font face, "le Castrum d'Avallone' et le "Castrum Alvernicum". C'est ce dernier, bâti sur un escarpement rocheux qui deviendra le Vernègues que nous connaissons, avec son château fortifié du Bas Moyen-Âge.
Encore ceint de ses remparts en 1830, l'abord des rues étroites, peu accessibles aux charettes, était rude pour ce village de 520 habitants.
Dans la soirée du 11 juin 1909, un tremblement de terre de magnitude 6, ravage les villages de la région, et détruit la quasi totalité du vieux château et du vieux village, faisant 46 morts et 250 blessés.
Vernègues se relève difficilement de ce drame, et l'inauguration du nouveau village, en contrebas de l'ancien, ne se fait que le 17 mai 1914.
Vernègues est aujourd'hui un petit village paisible, aux airs de paradis pour les randonneurs et les amoureux des vieilles pierres.
On arrive...... On est de suite dans l'ambiance........




 A droite, on descend vers l'église St Jacques, dont je vous parlerai une autre fois.......
 On continue la balade à travers ces maisons en ruines....... Là, des familles ont vécu, ont aimé, ont souffert..... puis ont tout perdu...... C'est très émouvant!





Le château, quillé sur son rocher......



Le paysage alentour est superbe, je vous laisse contempler.....

Au loin, le village de Pont Royal.....
 Et dans ces paysages magnifiques, le viaduc TGV qui défigure tout.......

Partout la nature explose et croule sous les fleurs........

Un arbre tout tordu..... Des rhumatismes lui aussi?
Et dans celui-ci, magnifique.......
..... couvert de bourgeons éclatés.......
...... se trouve un drôle d'oiseau.......
.... barbouillé de chocolat, qui a insisté pour être sur le blog!
Les abeilles s'en sont donné à coeur joie....... Elles sont remplies de pollen!
Un article un peu long, j'espère ne pas vous avoir lassé et que vous avez aimé la balade!










vendredi 12 avril 2013

LE MONUMENT DES MOBILES A MARSEILLE

Pour la carte de France des paysages de Canelle, je vous propose de découvrir le monument des Mobiles à Marseille.
Ce monument se trouve en face de l'église St Vincent de Paul, dont je vous parlerai dans un autre article, construit par le sculpteur Jean Turcan (1846-1895). Il commémore le sacrifice de plus de mille "enfants des Bouches du Rhône" qui furent enrôlés dans la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
 Au sommet, l'allégorie de la "France armée", statue en bronze,
Autour, un cortège de 17 soldats illustrant les différents corps d'armée.....







Détails de visage......

A la base de la composition, 4 cartouches des villes de Marseille, Aix, Arles et Tarascon sont illustrées par leur blason.....



Les noms des chefs-lieux entourent la base.....
..... tandis que le piédestal est ponctué de diverses inscriptions......





"Devant l'impossibilité de graver sur ce monument les noms de tous nos concitoyens tombés pour défense de la patrie, le comité......"

Extrait du discours prononcé par le Général Thiery lors de l'inauguration du monument des Mobiles
à Marseille le 26 mars 1894, sur le 4ème bataillon des Mobiles des Bouches du Rhône.

……. J'ai plus particulièrement à vous entretenir du 4ème bataillon des Mobiles des Bouches du Rhône, qui a fait partie de l'armée de la Loire. …
…le 4ème bataillon formé à Marseille à l'effectif de 1200 volontaires est parti de cette ville le 12 octobre 1870 ; il a été dirigé sur Tours, où il est arrivé le 14.
….le 22 novembre, il fut envoyé au camp de Conlie, et de là, il prit part à plusieurs marches sous les ordres de différents généraux se dirigeant vers Orléans.
.......Après avoir assisté à divers engagements, c'est le 6 janvier 1871 que le 4ème bataillon a reçu son véritable baptême du feu. Ma brigade, les 2ème et 3ème division, avait reçu la mission de barrer aux Prussiens venant de Vendôme, la route de Saint Calais.
Sans faire l'énumération des corps placés sous mon commandement, j'avais à mettre en ligne 3000 hommes et 3 pièces d'artillerie dont les caissons étaient à demi épuisés ; pas de cavalerie, avec un front de 8 à 9 kilomètres à observer et à défendre. 2000 hommes furent affectés à la défense d'Azay, et nous avons eu à lutter contre un assaillant fort de 10 à 12000 hommes, éclairés par une cavalerie entreprenante, appuyés par 12 pièces d'artillerie de gros calibre, et commandé par le prince Frédéric-Charles en personne. Pour l'intelligence de ce qui va suivre, il est nécessaire de dire qu'un ruisseau, le Boulou, coule au fond d'une étroite vallée à pentes douces qui couvrait le front de la défense. La route de Vendôme descend du plateau de la rive gauche, pour remonter sur le plateau de la rive droite, et à peu près sur le centre de la position défendue. Comme points d'appui de la ligne : sur la droite, la ferme de la Galette, sur la gauche le village d'Azay. Il est indispensable pour pénétrer au cœur de l'action, de dire que 300 disciplinaires, dont la conduite fut héroïque, occupaient la ferme de la Galette et que la défense du village d'Azay, était confiée à 2 compagnies du 4ème bataillon de Marseille. Les autres compagnies de ce même bataillon, couronnaient la crête du plateau de la rive droite, et en occupaient en partie les pentes du coté de l'ennemi……..
Ici permettez-moi un souvenir ; sur ce terrain battu par les obus et les balles, un brave sous-officier du 4ème bataillon, commandait à sa section plusieurs feux de salve , qui bien ajustés, produisaient des ravages visibles dans les rangs de l'ennemi. Mais le soir de la bataille, blessé mortellement, il se déclarait content de son sort, après les félicitations qu'il avait reçues publiquement. Honneur donc à ce modeste héros. Nous voici au village d'Azay, occupé par 2 compagnies du 4ème bataillon. Dans la défense du poste qui leur avait été assigné, elles furent à la hauteur et résistèrent à plusieurs attaques par des forces bien supérieures. Elles se défendirent pied à pied, de maison en maison, et parfois à la baïonnette. Forcées d'évacuer le village, les débris de ces compagnies prirent position plus en arrière. Le nombre des morts, blessés ou prisonniers dans ces deux compagnies, attestent la ténacité de la résistance. Le combat engagé sur toute la ligne à dix heures et demie du matin, n'a pris fin qu'à la nuit venue. Après des alternatives de revers, les deux adversaires ont conservé leur position respective, toutefois, la ferme de la Galette et le village d'Azay, restant au pouvoir de l'ennemi. Mais je peux affirmer que chacun a fait bravement son devoir. Les rapports du 4ème bataillon accusent 120 Mobiles tués, blessés ou disparus ; de plus, 4 officiers tués et 4 officiers blessés…. Du coté de l'ennemi, des pertes qui furent durement ressenties en Allemagne même : 2 généraux et un colonel tués, un quarantaine d'officiers blessés et environ 1000 à 1200 hommes mis hors de combat. Tels sont les résultats approximatifs matériels de ce combat du 6 janvier 1871. 

Un article un peu long, mais les héros de cette guerre méritaient bien cet hommage!