mercredi 30 janvier 2013

EYGALIERES (13)

Pour la carte de France des paysages de Canelle.......
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas! Après la grisaille de dimanche, lundi était un jour radieux, un de ces jours où la lumière semble venir de partout, un jour de grand ciel bleu, de soleil, de mistral, et en plus, il faisait assez bon! Je suis donc partie me promener, même qu'avec le vent, j'étais toute espéloufide*!
Eygalières est un ravissant petit village accroché à son piton rocheux. Son histoire commence avec l'arrivée des romains qui captent les eaux de ses sources pour les conduire par un aqueduc vers Arles, et lui donnent son nom "Aqualeria", la ramasseuse d'eau.
Au 12ème siècle, Eygalières est donné par le comte de Provence aux abbesses de l'abbaye de Mollégès. Elles revendent le fief en 1409 à Jean de Louvet, ministre de Charles VII. Par le jeu des successions, Eygalières revient à la famille des Guise-Lorraine. En 1660, Henri de Guise vend les terres aux habitants du village qui symboliseront leur indépendance en édifiant une horloge communale.
A la Révolution, les cloches des chapelles seront envoyées à Tarascon où elles seront fondues pour en faire des balles pour les armées de la Révolution.
Eygalières est maintenant squattée par des artistes comme Michel Drucker par exemple ou Charles Aznavour......
Je vous emmène à sa découverte. Les vieilles maisons d'abord.....






 La tour de l'horloge....


Les paysages......




Les amandiers près de la chapelle St Sixte......
Difficile à croire que ces squelettes décharnés puissent, d'ici un mois tout au plus, crouler sous les fleurs. Et pourtant......

Dans un prochain article, je vous parlerai des chapelles et de l'église.
*espéloufide : féminin de espéloufi : ébouriffé, décoiffé

lundi 28 janvier 2013

UN COEUR

A Noël, outre le gros cadeau du Papa Noël, j'ai reçu de mon amie Laure une petite chose qui m'a beaucoup touchée, fait par ses jolies mains habiles. C'est un cœur en décopatch, ravissant! Jugez-en plutôt!
Il est suspendu au-dessus de mon bureau, en compagnie de ma collection de vieilles boîtes en fer.
Un gros merci ma petite Laure!

PLAGE DE FOS SUR MER EN HIVER

Hier, dimanche, le ciel était gris et bas.... Et oui, ça nous arrive à nous aussi! Je suis allée me promener sur la plage, à Fos sur Mer. Très peu de monde, et loin sur la plage ; je suis restée un long moment à écouter le bruit des vagues, tout était calme......
Des photos grises, mais la lumière m'a plu.....allez savoir pourquoi, moi qui n'aime que le soleil!
La plage, des bateaux au loin.....




De gros bateaux, perdus dans la grisaille.....mais ne me demandez pas si ce sont des pétroliers, méthaniers ou autres!





Face à la plage, un canal où se miraient les pylônes électriques......


.... et où faisait trempette un cormoran.....
 Le bruit des vagues, comme si vous y étiez!


Vue sur le village de Fos......

Et de retour à la maison, un petit arrêt à l'étang de Lavalduc...

Vous voyez! Une journée toute grise, comme je ne les aime pas du tout!




dimanche 27 janvier 2013

FIGEAC : L'EGLISE ST SAUVEUR

L'église actuelle de St Sauveur à Figeac fut construite entre le 11ème et le 14ème siècle. Seule la nef est romane (11è - 12è), le reste, gothique, fut érigé aux 13è - 14è siècle.
Très endommagée par les guerres de religion, les restaurations furent longues, jusqu'au 18ème siècle. Elle fut très remaniée par la suite.
C'était l'église de l'abbaye construite en 838, de celle-ci, ne reste que l'abbatiale et la salle capitulaire.









Au fond du bras sud du transept, la salle capitulaire, construite vers 1250. Elle devient chapelle au 17ème siècle sous le vocable de Notre Dame de Pitié.

Le décor de bois sculpté et peint du mur sud date de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Il est l'œuvre des Delclaux, famille de sculpteurs figeacois. Au centre, la Vierge de Pitié, fut probablement sculptée par Jean Launet
 De chaque côté, deux grands panneaux peints et dorés représentent la Descente de croix et la Mise au Tombeau.

Les vitraux de l'église furent posé en 1872 par l'atelier Villiet de Bordeaux, et ceux de la chapelle ND de Pitié, par son successeur, Henri Feur, en 1883. Je vous les livre en vrac, ne sachant plus dans quelle partie de l'église je les ai photographiés....









 Un article un peu long, j'espère ne pas vous avoir trop ennuyé!